2011 : SIGGRAPH

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CANADA - VANCOUVER



SAVE THE DATE. FAME organise un débat le jeudi 9 décembre 2010 à partir de 18h30 sur la présence des artistes français à l’étranger. Les interlocuteurs seront les artistes eux-mêmes. Venez nombreux découvrir la première commande de FAME, Emotion Forecast de Maurice Benayoun, présentée à cette occasion. La table ronde se poursuivra par un cocktail autour d’une sélection d’œuvres de la collection de Nicolas Laugero-Lasserre. Jeudi 9 décembre 2010 à partir de 18h30.
Espace Pierre Cardin – 1, avenue Gabriel, 75008 Paris Parking et métro Concorde
Merci de confirmer votre présence à Stéphanie Pioda 06 08 53 02 59 fame.contact@gmail.com

Biennale de Lyon 2011 - Victoria Noorthoorn




Thierry Raspail, directeur artistique de la Biennale de Lyon, a choisi Victoria Noorthoorn, pour assurer le commissariat de la 11ème édition, qui se tiendra du 15 septembre au 31 décembre 2011.

Victoria-Noorthoorn.png Victoria Noorthoorn est commissaire indépendante vivant à Buenos Aires. Elle est titulaire d’une maîtrise en histoire de l’art de l’université de Buenos Aires, et d’un M.A en Curatorial Studies du Bard Collège, New York. Elle a été Coordinatrice de projet du Programme International du MoMA New York (1998-2000) ; Assistant Curator pour les expositions contemporaines du Drawing Center, New York (1999-2001) ; et Conservateur du Malba-Fundación Costantini à Buenos Aires (2002-2004).

Depuis, elle a travaillé en tant que commissaire indépendante sur divers projets d’exposition à Buenos Aires, Santiago de Chile, Sao Paulo, Galicia, New York, Cali et Porto Alegre. Elle a pensé la collection permanente de la nouvelle section du National Museum of Fine Arts Neuquén (2004) ; a été commissaire principale de la 29ème Pontevedra Art Biennial (2006) en Espagne (première biennale européenne à inviter une majorité d’artistes d’Amérique latine).

Elle a participé à la présentation de l’artiste argentin León Ferrari lors de la 52e Biennale de Venise – qui a reçu le prix du Lion d’or ; et a entre autre été commissaire de l’exposition « Beginning With A Bang! From Confrontation to Intimacy. An Exhibition of Argentine Contemporary Artists 1960 / 2007 » à l’Americas Society, New York.

En 2008, elle a été co-commissaire avec les artistes colombiens Wilson Díaz, José Horacio Martínez, Oscar Muñoz, et Bernardo Ortiz, du 41e Salon National à Cali (Colombie), un événement qui présentait 17 expositions de commissaires locaux et 3 grandes expositions internationales : « The Image in Question », « Presentation and Representation » et « Participation and Poetics ».

Elle a remporté la compétition internationale pour la direction artistique de la 7ème Biennale de Mercosul – avec l’artiste chilien et commissaire d’exposition Camilo Yáñez – qui a eu lieu de septembre à novembre 2009 à Porto Alegre (Brésil).

Victoria Noorthoorn prépare actuellement une rétrospective de l’artiste argentine Marta Minujín pour Malba – Fundación Costantini, qui ouvrira en Novembre 2010 à Buenos Aires.

LA PADDYTHEQUE
Magazine culturel sur l'actualité de l'art contemporain

FUTUR EN SEINE

ROJO@NOVA

ROJO®NOVA work in progress (02) from ROJO® on Vimeo.


FESTIVAL ROJO@NOVA
Sao Paulo do Brasil
June, 2010.
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SHANGAÏ

Shanghai eARTS Festival 2008


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SHANGAÏ 2008

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Culture
France / Génétique / Recherche

19/03/2003

A Nantes, les artistes se jouent des biotechnologies

Ou comment l’ADN cultive le fantasme de "l’art vivant"

Dossier : "L’art biotech"

Manipulation d’ADN, culture de steak de grenouille et de peau humaine, hybridation de plantes ? L’exposition "Art biotech" rassemble, jusqu’au 4 mai au Lieu unique de Nantes, une dizaine de créateurs passés maîtres dans l’art de modeler le vivant.

Dans une fiole protégée par une vitre, tel un bijou de valeur, le brésilien Eduardo Kac a recueilli 65 milligrammes d’ADN. Cette poudre blanche obtenue par l’accumulation et le filtrage d’innombrables copies d’un gène de bactérie, promesse de perfection, d’immortalité et de royalties, pourrait symboliser le Graal de la société moderne et marchande. L’artiste a pourtant choisi de mettre en avant son caractère inerte, ironisant sur le fétichisme dont elle est l’objet dans les conseils d’administration et les salles de marché.

"A l’image de cette poudre, nous n’abordons pas les biotechnologies sous l’angle de leur utilité. Nous cherchons à mettre en abîme l’utilisation qui en est faite dans les laboratoires", souligne Jens Hauser, le commissaire de l’exposition. "Au public qui y verrait une simple provocation, les artistes veulent montrer qu’ils lèvent en fait le voile sur un monde clos, celui des laboratoires et des chercheurs", poursuit Marc Grégoire, chercheur à l’Inserm de Nantes, qui assiste le collectif australien Symbiotica sur l’exposition.

Pionniers en mouvement

Peut-on enjamber les barrières entre les espèces ? Quel est le statut de l’animal de laboratoire ? L’homme domine-t-il les autres espèces vivantes ? Telles sont les questions posées par l’exposition. Ni condamnation, ni louange, celle-ci veut interroger la science et aspire à créer ou recréer un dialogue social sur la question des biotechnologies, entre les extrêmes incarnés par José Bové et Raël. "Pénétrer dans cette exposition nécessite d’ailleurs un effort, une participation active de la part du visiteur", souligne Patricia Solini, la responsable des arts plastiques du Lieu unique.

D’un strict point de vue artistique, Jens Hauser insiste sur la légitimité des artistes "à s’interroger sur les technologies de leur temps, et à les utiliser". A l’image du collectif Symbiotica et de ses cultures cellulaires sans gravité, les artistes se sont formés à des procédures scientifiques de haute technicité. "Pour eux, les biotechnologies s’apparentent à un outil qu’ils essaient de s’approprier. En ce sens, ils sont aussi pionniers que les premiers artistes utilisateurs de l’informatique", poursuit Jens Hauser.

L’exposition du Lieu unique constitue une première mondiale. Jamais ces artistes n’avaient été réunis en un même lieu sous la bannière de "l’art biotech". Tous semblent en attendre reconnaissance et visibilité, pour eux-mêmes et pour leur travail collectif. Pour autant, Jens Hauser n’y voit pas forcément la cristallisation d’un mouvement. "Ces artistes sont certes réunis autour de l’utilisation de mêmes outils, mais leurs approches peuvent être radicalement différentes entre, par exemple, le quasi-cynisme d’Eduardo Kac et la démarche poétique et presque positiviste de Joe Davis."

Walter Bouvais